Pour la nourriture de l'esprit :
Ce qui aide le cerveau :
Les vitamines B, C, D et E, en forte concentration dans le sang, ajoutées à des
acides gras oméga-3 développent de meilleures capacités à décider, à organiser
et à se concentrer. Et les chercheurs précisent aussi que ces éléments
permettent de mieux se repérer dans l'espace. Les participants ayant la
meilleure mémoire étaient ceux ayant des niveaux de cholestérol HDL plus
élevés, ainsi que des taux plus élevés de lutéine et de zéaxanthine, qui sont des
antioxydants.
Ce qui nuit au cerveau :
En revanche, les participants ayant le taux le plus élevé d'acides gras trans dans
le sang souffraient davantage de confusion que les autres. Ils avaient aussi un
cerveau plus petit que ces derniers.
Les acides gras saturés (viande, produits laitiers) nuisent à votre cerveau !
Mais éviter les acides gras trans ne suffit pas
en soi : les graisses saturées, omniprésentes dans l'alimentation moderne
comme les produits laitiers (en provenance vaches), les viandes (surtout les
rouges) les charcuteries nuisent, eux aussi, aux fonctions intellectuelles.
Plus de 6000 femmes âgées d'au moins 65 ans ont été suivies pendant
presque dix ans par des chercheurs de l'école de santé publique de Harvard.
Leurs habitudes alimentaires ont été notées et des tests cognitifs ont été
effectués afin de mesurer leurs capacités de réflexion, leur mémoire et, bien
entendu, leur expression orale. Plus les apports en graisses saturées étaient
élevés, moins leurs performances intellectuelles étaient bonnes. En revanche,
un apport régulier et élevé en acides gras mono insaturés semble nettement protéger
les fonctions cérébrales. Les acides gras mono insaturés se trouvent dans
l'huile d'olive et les avocats
Pour préserver votre cerveau, vous devez donc :
Privilégier les légumes riches en vitamines et en
antioxydants : les épinards, les brocolis, les courgettes et d'une
façon générale, tous les légumes de couleur éclatante, les aliments riches en
oméga-3 comme les graines de lins (à broyer avant de les consommer, sans quoi
la plupart ne seront pas digérées), les noix, le saumon, le pourpier, les œufs
enrichis aux oméga-3.
Manger moins de graisses saturées (viande, produits laitiers)
et d'acides gras (présents dans les huiles hydrogénées) et plus de graisses moins
saturées (huile d'olive, avocats). N’allons pas croire qu’une vie intellectuellement
active ne change rien à une nourriture mal adaptée. L’âge avançant, les
personnes ayant suivi de longues études ont autant de risque d'expérimenter des
troubles de la mémoire que celles qui ont fait des études moins poussées. De
même, le fait d'avoir exercé un emploi ayant sollicité de nombreuses activités
cognitives, ne change rien, une fois l’âge de la retraite atteint, puisque de
toute façon l’alimentation n’a pas été équilibrée.
Selon une étude réalisée par le professeur Lars
Nyberg et publiée en 2012 dans Trends in Cognitive Sciences, il est fermement conseillé
de se nourrir au mieux, le plus tôt possible. Pensons donc à nos enfants et petits enfants...
"j'ai la mémoire qui flanche je me souviens plus très bien......plus aucune raison d'apprendre cette chanson....merci, mais avant de penser aux autres...charité bien ordonnée commence.....
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